SAO

Situations d'Apprentissage Ouvertes (SAO)

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Ouverte pour qui ?

Pour répondre à cette question, en voici une autre : Qui est en apprentissage? L'enseignant ou l'élève? Nous croyons que la réponse est « Les deux »!

Alors, la SAO doit permettre à l'élève de faire des choix, d'exploiter ses forces, de faire des erreurs, d'utiliser plusieurs ressources... Nous respectons donc le rythme et le style d'apprentissage de l'élève ainsi que ses intérêts.

Une SAO permet à l'enseignante ou à l'enseignant de choisir l'approche pédagogique (apprentissage coopératif, enseignement stratégique, pédagogie du projet, enseignement magistral...) selon le contenu à « voir », selon la période de l'année où se déroule la situation d'apprentissage, selon la dynamique de ses groupes d'élèves... Nous respectons donc le jugement du professionnel dans sa pédagogie.

La situation doit offrir aussi la possibilité à l'enseignante ou à l'enseignant d'être un membre de la communauté apprenante. Ce qui signifie que les limites (et la préparation) de la situation sont définies mais non fermées (voir schéma ci-dessous).

Caractéristiques

Le document à télécharger ici donne certaines caractéristiques d'une situation d'apprentissage authentique. Attention! La situation doit tendre vers ces caractéristiques. Il n'est pas nécessaire de toutes les respecter.

Voici des schémas qui résument les caractéristiques des SAO et les différentes phases des SAO-TIC.

Schéma pour expliquer « ma » vision

Pour que l'élève « embarque » dans la situation, on doit partir d'où il est. C'est pourquoi on devrait tout mettre en oeuvre pour connaître les « conceptions spontanées » des élèves.

Le cheminement de l'élève ne sera pas linéaire, à moins que l'enseignante ou l'enseignant ait trop fermé « l'ouverture de la situation ». Cela aurait pour effet de nuire à l'apprentissage de l'élève. L'apprenant doit pouvoir se tromper (réorientation des apprentissages) dans sa démarche, car on apprend beaucoup de ses erreurs.

Les limtes de la situation sont des balises pour l'enseignante et l'enseignant. Elles doivent être claires, car en tant que guide on doit savoir où on va sans pour autant maîtriser tous les moyens d'y arriver.

Il est possible, quelques fois par situation, que l'enseignante ou l'enseignant arrête l'élève (ou plusieurs élèves) pour lui expliquer certains concepts (connaissances, compétences, savoirs...). Certains auteurs appellent cela la décontextualisation (dont M. Jacques Tardif).

À la fin de la situation, comme enseignant nous, avons des éléments « à voir ». On doit donc objectiver la démarche avec les élèves afin de recentrer les acquis. Cette phase est le moyen de s'assurer qu'on « avance » dans l'apprentissage.