Jasons TIC en MST

Ou comment le RÉCIT MST apprend ?

Publié le lundi 25 août 2008

[sommaire]Le Service national du RÉCIT MST en est à sa 7e année d’existence. Nous tentons d’expliquer dans le présent texte ce que nous faisons, comment et pourquoi. Nous utilisons un de nos mandats, la formation continue, pour ce faire. Bonne lecture !

Mise en contexte

Le Service national du RÉCIT MST travaille dans un cadre bien précis, celui de l’intégration des TIC dans l’apprentissage des élèves. Apprentissage en lien avec le programme de formation de l’école québécoise [1]. L’image ci-dessous représente donc notre terrain de pratique. Nous ne pouvons pas sortir de cette zone, car d’autres personnes, dont les conseillers pédagogiques des commissions scolaires, ont également un rôle à jouer en éducation (d’autres sections de ce diagramme).

C’est pour cette raison que nous ne donnons pas de formation sur le programme de formation ou sur des approches pédagogiques.

Phase 1 : Préparation de la formation

Disons d’abord que la formation, d’au moins une journée, est toujours demandée par l’animateur local du RÉCIT d’une commission scolaire [2] et est basée sur les besoins et les priorités de son milieu (approche client vs fournisseur). Nous planifions la formation en collaboration avec cette personne afin de répondre à ses besoins spécifiques. Nous utilisons des outils comme le courriel, la téléphonie IP [3], un wiki, des documents Google, des schémas, etc. Nous avons quelques exigences pour que l’on se déplace (gratuitement, il faut le dire) dans une C.S., par exemple qu’il y ait un nombre minimal de participants (selon le type de formation), que les productions réalisées lors de la formation soient mise à la disposition du réseau scolaire (donc non cachées dans une disquette par exemple), que les participants puissent avoir des outils (ordinateurs, matériel...) en nombre suffisant pour pouvoir travailler pour « vrai ».

Nous exploitons, dans la phase de préparation entre autre, les réseaux de concepts pour répondre à divers besoins. Comme outil de présentation lors d’une conférence, pour travailler à plusieurs sur un projet (tempête d’idées et planification d’un projet ou texte), pour créer un réseau qui sert de table des matières, etc. Aucun outil ne peut répondre à lui seul à tous nos besoins, c’est pourquoi nous utilisons quelques logiciels pour réaliser nos réseaux de concepts : Freemind (exemple), CMap (exemple ) et OpenOffice.org Draw (exemple).

Un aspect important de la planification (ça aide l’animateur local du RÉCIT à comprendre ce qu’on fera avec ses enseignants) est que le Service national du RÉCIT MST ne « produit » pas de situation d’apprentissage toute prête [4] à l’emploi pour diverses raisons [5]. Notre mandat est d’accompagner les enseignants dans leur démarche de production de « leurs » S.A. en les outillant (logiciels, ressources didactiques, idées de S.A., etc). Prenons un des thèmes qui fait fureur en ce moment, la robot-TIC. Ne cherchez pas une S.A. produite et approuvée par le RÉCIT MST, car ce qu’on propose est une thémaTIC globale en robot-TIC. Nous illustrons cette thémaTIC grâce à des réseaux de concepts (ici, ici ) et sous forme de texte pour aider les enseignants à comprendre ce qui est possible de faire en intégration des TIC dans ces thèmes.

Phase 2 : Réalisation de la formation

Nous passons habituellement deux jours [6] avec les enseignants sur le sujet de la formation afin de donner du temps de s’approprier les diverses stratégies et les outils qu’ils découvriront/utiliseront durant la formation. Nous croyons au pouvoir formateur de la soirée entre les deux jours de formation consécutives. Voir l’exemple d’une formation en roboTIC.

La première journée est un temps d’exploration des outils/thémaTIC. Nous plaçons donc les participants dans une situation d’apprentissage, exactement comme on le ferait avec des élèves. Notre démarche d’accompagnement est basée sur ce que font les enseignants en classe et leurs intérêts, on ne fournit pas de réponse, on aide plutôt à les construire. Ce qui permet, entre autre, de modéliser des actions concrètes à poser dans la classe, de présenter des stratégies de gestion de matériel, de placer le participant en mode apprentissage, donc de le déstabiliser (un peu du moins) afin de lui faire comprendre ce qu’un élève apprendrait en vivant cette S.A..

Lors de la deuxième journée nous développons/travaillons davantage les liens avec le programme de formation. Suite à leur première journée, les participants n’éprouvent que très peu de difficulté à faire des liens entre ce qu’ils ont vécu la veille et le programme de formation. Nous abordons également certains aspects du programme comme par exemple, que malgré l’absence du thème robotique ou météo dans le programme, ces thèmes sont très ouverts et permettent le développement de compétences transversales et disciplinaires. Voir ce billet (publié sur le blogue du RÉCIT MST) pour plus de détails.

À propos de l’accompagnement

Comme expliqué plus haut, nous accompagnons l’enseignant dans sa construction de S.A. qu’il vivra en classe. Pour ce faire, nous lui proposons des outils [7] pour l’aider dans les différentes phases de son projet. Comme par exemple un portfolio numérique [8] dans lequel il peut expliciter les liens de sa S.A. avec le programme de formation et les différentes étapes de la situation.

Le portfolio numérique est très utile également dans les phases de réalisation et d’objectivation, car comme c’est un portfolio complet, l’élève peut y laisser des traces de ses apprentissages, s’auto-évaluer grâce à des grilles construites par l’enseignant, tenir un journal de bord, publier des documents produits, etc. [9]

Une autre ressource est proposée aux participants pour l’aider dans son travail, le PDFEQ-MST-Wikipedia, un site où le contenu (savoirs essentiels) du programme MST est en ligne et où des hyperliens des concepts (exemple : atome, algèbre) sont disponibles et mènent vers l’encyclopédie Wikipedia . Pour ceux qui aimerait consulter le programme de formation en entier mais sur le web nous proposons ces sites qui le permettent. Programme du primaire et Programme 1er cycle du secondaire.

L’accompagnement peut se faire en virtuel également. Pour ce faire nous avons publié, à l’automne 2007, [quatre guides-http://guides.recitmst.qc.ca/] (Robotique, Squeak, Geonext et Geogebra) pour quiconque voudrait tenter de s’approprier une technologie en particulier. N’hésitez pas à laisser vos questions, besoins et commentaires. Un cinquième guide a été publié en 2008 : Scratch.

Communiquer c’est plus qu’informer

Nous incitons « fortement » les participants à utiliser le web pour communiquer [10] leurs questionnement/démarches/résultats (textes, images, vidéos) afin de créer une petite communauté d’intérêts et de partage [11]. Nous offrons/hébergeons donc un site sous SPIP aux participants qui le désirent afin qu’ils puissent immédiatement débuter le « montage » leur site de classe. Des blogues sont également offerts pour un autre type de communication [12]. Ceci a pour but de faire passer l’enseignant de consommateur [13] à auteur [14], c’est-à-dire que nous l’outillons pour qu’il devienne actif/créatif au sein d’un communauté d’apprenants (Voir une petite communauté qui publie à propos de l’éducation ). Pour de la lecture sur ce sujet, voir le blogue de l’Environnement d’Apprentissage Personnel.

Les blogues offrent des possibilités très intéressantes pour nos classes, par exemple Science ! on blogue permet de pouvoir communiquer avec des scientifiques sur divers sujets très près du programme de formation. De plus, les billets présents sur ces blogues sont une richesse à exploiter dans les diverses recherches/activités menées en classe. Pour avoir quelques pistes d’exploitation, lire ce texte.

À propos de la culture de réseau

Construire/travailler/apprendre en réseau n’est pas simple. Développer une culture de réseau non plus. Le Service national du RÉCIT MST a le souci de partager toutes ses découvertes, ses travaux, ses expertises avec le réseau scolaire. C’est pourquoi nous utilisons un site web [15] sur lequel nous publions les textes utilisés lors de formations, des nouvelles de nos découvertes/productions, des textes explicatifs (comme le présent document) sur différents sujets, la liste de nos projets principaux [16]. (colonne de droite de la page d’accueil). On peut facilement nous rejoindre à l’aide du courriel, clavardage, téléphonie IP, etc.

Nous utilisons un outil web pour nos signets (liens qui nous semblent intéressants), il s’agit de Delicious. Cet outil permet un partage plus efficace(un fil RSS par exemple) de nos liens internet. Si vous désirez plutôt naviguer dans nos productions/ressources, rendez-vous sur cette page où vous pourrez naviguer par mots-clés.

Avec notre blogue nous partageons nos réflexions/opinions/... Nous l’utilisons également comme outil d’objectivation de nos travaux et comme moyen d’avoir le pouls de la communauté TIC.

Un portfolio numérique (Cyberfolio ) sur lequel nous offrons des comptes pour les éducateurs est un autre de nos outils préférés. Ceci nous permet, entre autre, de faciliter les liens entre les TIC et le PFEQ.

Un site nommé (DocMST ) est utilisé pour publier de la documentation en lien avec le programme de formation. Ce site foisonne de ressources en liens avec ce qui se vit en classe avec les TIC.

Plusieurs autres sites web regroupant un thème précis (Robot-TIC, Station météo (en développement en 2006-2007), Ressources sur SPIP, banque d’images libres, AppsMath, etc) sont également disponibles pour ceux qui veulent aller plus loin avec l’intégration des TIC dans l’apprentissage des élèves.

Pour en savoir plus sur la culture de réseau, lire ceci et consulter cette présentation.

Logiciels

Dans le cadre d’une formation nous présentons certains outils de construction, selon les besoins des gens et de leur buts pédagogiques à atteindre, comme par exemple des logiciels de géométrie dynamique, un tableur, site web dynamique, des idéateurs, logiciel de traitement d’image/son/vidéo. Tous ces outils sont mis à la disposition des participants sur place et ils pourront travailler mains sur les touches pour se les approprier et produire leurs documents (en lien avec la tâche que l’on fait réaliser lors de la formation).

À propos de la simplicité volontaire

Question : est-ce que le travail que je suis en train de faire a une valeur pédagogique ? Par exemple, si on laisse un élève prendre 2h pour travailler un vidéo, qui présente une entrevue avec un scientifique, pour créer des transitions, des menus, des effets spéciaux, est-ce payant au niveau des apprentissages à réaliser ? Est-ce bien en lien avec les intentions pédagogiques de l’enseignant ?

Doit-on prendre un traitement de texte ou un outil de mise en page pour chaque texte que l’on écrit ? Un simple site dynamique (comme SPIP ou autre) ne fait-il pas l’affaire pour communiquer ?

Une présentation multimédia doit-elle être toujours réalisée avec un logiciel comme OpenOffice.org Impress ou MS Power Point ? Une page WikiniMST ne répond-t-elle pas à certains besoins (comme de construire la présentation à plusieurs, de partager la présentation dans un format facilement consultable (ça ne prend que le navigateur pour la consulter, aucun autre logiciel)...).

Il est possible de faire bien des choses avec les TIC, mais nous croyons qu’il est important/essentiel de bien cibler ce qui dot être développé chez l’élève. Sinon, le temps manquera pour les apprentissages.

Phase 3 : Intégration de la formation

Des traces

Du côté des formateurs, nous tentons de garder des traces (les productions des participants, des photos, des capsules audio et vidéos de la formation, les documents utilisés, etc) de la formation afin d’objectiver le tout et de s’améliorer. Évidemment les participants n’ont pas expérimenté leur S.A. avant que l’on termine la formation. C’est alors l’animateur local du RÉCIT qui fera le suivi en accompagnant peut être les participants en classe lors de l’essai.

Il est tout de même possible que nous retournions dans la CS avec le même groupe de participants afin de réaliser cette phase. En général, on reçoit des questions, commentaires, liens internet vers des traces de la réalisation par courriel/téléphone/vidéoconférence.... On tente alors, en gardant le contact avec l’animateur local du RÉCIT, d’aider à l’objectivation et aux suites de ce projet.

Comme signalé plus haut, nous utilisons également notre blogue afin d’objectiver nos formations. Pourquoi le fait-on en direct sur le web ? Pour faire ce qu’on dit, tout simplement. On veut que les élèves (et les enseignants aussi) deviennent des auteurs, donc nous tentons de modéliser grâce à notre blogue.

Pour une suite...

Afin d’aider les enseignants à aller plus loin nous offrons également de participer à des communautés : Cyberfolio MST, Doc MST et les Guides d’apprentissage MST. Dans le premier (le portfolio numérique que nous utilisons) nous mettons un accent (pour ce qui est de la phase d’objectivation) sur le Cyberpro qui offre des outils pour suivre le développement de ses compétences professionnelles. Pour ce qui est de Doc MST, un site de documentation, nous les encourageons à venir y déposer des idées/documents/SA/... ou encore à venir discuter de certains points pédagogiques. Puis finalement, dans les guides, nous leur proposons de les utiliser pour affiner leur compétences dans les TIC proposées.

Compétence TIC

Finalement, à travers toute la formation, nous tentons de faire réaliser que la compétence TIC ce n’est pas seulement de pouvoir utiliser un logiciel pour réaliser une tâche, c’est aussi de choisir le bon logiciel pour la bonne tâche, le bon format de fichier pour le but du document, le respect des droits d’auteurs, le respect de normes et standards qui permettent de respecter tous les « consommateurs » de votre information, etc. Pour lire sur la compétence TIC voyez ce texte et celui-ci.

Pour aller plus loin

Nous avons un mandat de veille technologique, donc nous sommes en constante recherche de nouvelles façons de faire (standards web par exemple), de nouveaux outils (logiciels et matériel), etc. Voici quelques éléments qui sont sur notre table de travail.

WikiNiMST

Un wiki est un outil qui ébranle les gens de par sa structure (en fait par son absence de structure) et par le fait qu’un texte peut être modifié par tout le monde [17]. Ce qui place les gens en coopération/coconstruction « réelle » avec tout ce que ça implique comme habiletés nécessaires au bon fonctionnement du travail. Bien que c’est un outil déstabilisant, quand on l’a essayé on ne peut plus s’en passer. Prenons par exemple le possibilité de publier plusieurs types de fichiers (csv, .mm, .mp3, .flv, .ggb, .glb, swf, .png, .gif, .jpg) et de garder une trace des versions précédentes des fichiers. Ça devient vite un outil puissant pour les apprenants qui construisent leur connaissances. D’autres fonctions comme l’historique d’une page (qui permet de voir comment et par qui le texte a été construit par exemple), la fonction présentation (qui offre la possibilité de faire des présentations simples mais très efficaces), la possibilité de créer ses formules mathématiques en utilisant la synthaxe TeX, permettent de faciliter plusieurs aspects du travail de production des élèves (et de l’enseignant).

Logiciel libre

Nous favorisons le logiciel libre dans nos interventions pour plusieurs raisons ([un texte-http://recit.org/index.php/mst/2007/02/17/le_libre_au_mst_pourquoi] à lire pour en savoir plus). Disons qu’il serait facile de promouvoir des logiciels coûteux lors de nos formations/interventions, mais connaissant le budget des écoles, nous préférons aller vers le logiciel libre et/ou gratuit quand c’est possible [18]. Nous favorisons l’achat de matériel (ordinateurs, caméra, sondes, robots...) par rapport au paiement de licence logiciel (question de priorités). Malgré son importance, l’aspect coût n’est pas notre première raison pour adopter le logiciel libre, la philosophie du logiciel libre est plus près de celle de l’éducation que le modèle propriétaire ne peut l’être.

Serveur = complément d’un poste en mode local

Comme expliqué plus haut, notre trame de fond est de faire publier les enseignants sur le web afin de partager leurs travaux avec les autres et ainsi créer une communauté. Pour ce faire nous avons besoin d’un serveur web [19] où il est possible de faire des tests/développements, afin de faciliter la tâche d’un enseignant (qui n’a pas le temps de faire ce type de recherche et développement). Notre serveur est complémentaire à notre portable. Sans lui une grande partie de nos ressources/outils/projets n’existeraient tout simplement pas.

Robot-TIC avancé

Imaginez une S.A. où l’on construit des robots sans blocs mais avec du recyclage et où on programme le robot avec un langage de programmation professionnel comme le C++

La robot-TIC est un thème très populaire depuis quelques années. On doit penser à l’avenir de cette technologie pour le niveau secondaire avancé. Un élève du secondaire ne voudra pas « jouer » avec des blocs Lego de la même façon que les élèves plus jeunes le font. Il faudra lui donner un peu plus de défis. C’est pourquoi nous croyons intéressant la piste de la construction du robot à partir de matériel recyclé (carton, bois, roue de vieille auto jouet, moteur de vidéo, etc). La brique (le cerveau programmable du robot) pourrait être la même mais le robot serait lui original. Et pensons à la démarche technologique de création/construction de système technologique impliquée dans ce processus !

Le programmation pourrait elle aussi offrir un plus grand défi en faisant programmer les élèves avec un langage professionnel comme le C++ ou autre. Ce qui offre beaucoup plus de possibilités aux programmeurs que les logiciels utilisés au primaire par exemple.

Programmation dans un outil comme Squeak ou Scratch

Le mot programmation fait peur. Et pour cette raison on aborde que très peu ce sujet en classe. Pourtant il y a beaucoup de liens possibles avec, entre autre, la mathématique dans un script de programmation. Nous explorons donc un outil qui permet d’aborder la programmation d’un façon moins aride que les lignes de commandes. Squeak est un environnement offrant des possibilités presqu’illimitées. Nous vous suggérons le visionnement de ces vidéos pour voir ce que les élèves peuvent réaliser avec Squeak. Scratch quand à lui s’adresse à un public de niveau primaire et vise le multimédia.

Le Web participatif

Le Web 2.0 est un thème que nous explorons également dans le but d’améliorer nos formations/accompagnement et surtout pour mieux outiller les enseignants face aux TIC. Nous croyons que les outils 2.0 peuvent aider à l’intégration des TIC dans l’apprentissage. Pour voir quelques ressources sur le sujet, voir cette page.

Conclusion

Nous espérons que la lecture de ce texte vous a fait comprendre davantage ce que nous tentons de réaliser, faire augmenter l’intégration des TIC dans l’apprentissage des élèves.

Le masculin est employé ici pour seul but d’alléger le texte.

[1Nous avons mis le programme (en base de données) du [primaire et du 1er cycle du secondaire en ligne.

[2Nous favorisons le regroupement en région, mais si le nombre d’enseignants est suffisant, nous nous déplaçons pour une seule CS.

[3Vous désirez nous parler via l’Internet, vous trouverez nos coordonnées sur cette page.

[4Bien que nous ayons une section SAO et une projets MST. Nous illustrons notre concept de SAO ici.

[5Il existe une multitude de scénarios, activités sur le web, nous préférons former les éducateurs à les trouver/modifier/utiliser et à les outiller pour y intégrer les TIC.

[6À noter qu’une formation de 5 jours, type camp TIC, est un modèle que nous privilégions pour ses impacts sur les participants qui ont eu le temps de vivre une démarche complète tout en ayant le temps de bien assimiler les possibilités.

[7Les outils varient d’un simple site web sous SPIP à des logiciels de géométrie dynamique.

[8Nous utilisons le Cyberfolio (Site officiel) comme portfolio numérique.

[9La puissance des bases de données permets de simplifier (par rapport à un portfolio papier) de beaucoup la recherche d’éléments liés à une compétence en particulier et ainsi de pouvoir porter un jugement sur son évolution.

[10Pour lire un billet : Communication 101 ainsi qu’un texte sur la compétence communiquer en MST.

[11Communauté qui peut inclure leurs élèves, parents, collègues...

[12Un blogue est un journal personnel où on laisse des traces de ses impressions, réflexions, opinions, etc. Donc c’est un outil plus « chaud » qu’un site web de classe par exemple. Les blogues peuvent être utilisés pour inciter les élèves à écrire davantage sur des sujets non scolaire comme leur sport/passe-temps préféré.

[13Un consommateur est une personne qui utilise l’Internet (les TIC en générales) comme un gros livre. Il consulte mais ne laisse pas ses propres traces.

[14Un auteur est aussi un consommateur mais il laisse des traces sur le web. Il possède et anime un site web où il publie ses travaux et/ou ceux de ses élèves. Il ose publier ses opinions et permettre aux internautes de lui laisser des commentaires, d’apprendre avec lui.

[15Notre site fonctionne sous SPIP avec la possibilité de commenter les textes, avec un fil RSS pour suivre l’évolution du site.

[16Pour consulter une brève explication de chaque projet, voir cette page

[17Dans un wiki, on peut quand même gérer des droits sur les pages.

[18En robotique par exemple, le logiciel utilisé n’est pas libre. Les logiciels pour la gestion des sondes non plus.

[19En fait nous avons besoin d’un accès à un serveur et ce de façon simple et complète afin de faire nos tests ou encore de pouvoir héberger rapidement des enseignants désirant devenir des auteurs.

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