En 2006, suite à plusieurs échanges et discussions sur la programmation en classe entre nous et quelques animateurs du réseau RÉCIT, notre service national a décidé de travailler sur le dossier de la programmation. Après plusieurs essais, avec Gilles Jobin de la région de l’Outaouais, nous avions statué que nous devions faire quelques essais avec Les EToys de Squeak, un logiciel de programmation que les chercheurs associés au projet "One Laptop Per Child" avaient décidé de greffer pour l’apprentissage de la programmation.

Après quelques formations, nous devions constater que, même si l’outil était puissant, la courbe d’apprentissage était for accentuée. C’est à ce moment que le RÉCIT MST découvre le projet du MIT mené par Mitchel Resnick : Scratch.

En 2007, le service national se met au travail avec M.Jobin. Les formations, les activités d’intégration font réagir fort positivement les élèves et les enseignant(e)s. Plus on avançait avec Scratch, plus nous réalisions le potentiel pédagogique de l’outil. En plus, les élèves se retrouvaient dans un environnement sollicitant leur créativité, leur développement logique incroyable. "Ho ! Hi ! Ha ! Très intéressant ce logiciel" comme le disait Gilles !

De là, après avoir fait quelques projets avec des groupes d’élèves, nous avons mis en ligne ce wiki (outil de collaboration pré-outil collaboratif comme Google Document et autres) qui avait pour but de documenter les possibilités de Scratch.

En mars 2008, quelques formations (https://fr.wikipedia.org/wiki/Scratch_(langage), http://recitmst.qc.ca/Scratch-AQUOPS-2008, http://recitmst.qc.ca/Formation-Scratch-region-01-11-mars-2008) ont eu lieu pour démarrer notre plan de diffusion de ce rare outil à avoir comme but d’apprendre (pas de produire quelque chose).

Impacts de Scratch

Selon nous, Scratch a eu un effet positif sur l’avènement de la programmation dans les programmes de formation (voir projet pilote Robot 360) d’un peu partout dans le monde. En démocratisant la programmation par blocs (plus de syntaxe à s’approprier), on rend accessible aux élèves un monde de possibilités.

Plus récemment, les outils « Blockly de Google » (https://fr.wikipedia.org/wiki/Blockly) permettent à des programmeurs de créer des applications accessibles à tous. En voici quelques exemples qui peuvent être utiles dans nos classes :

• BlocksCAD
• BeetleBlocks (3D)
• ArduBlockly
• Blockly@rduino
• Jeux Blockly
• GeoBlockly
• Code.org
• PencilCode (multimédia)
• Scratch 3 (en développement)
• Snap
• ScratchJr (pour les petits)
• http://www.turtlestitch.org/ (broderie)

Le monde de la robotique profite également de ces outils de programmation par blocs, tels :

• mBot (Mblock)
• Thymio
• Ozobot (Ozoblockly)
• Arduino (Blockly@rduino
• ArduBlockly)
• Tickle (Sphero, Ollie, Dash, etc.)

Blockly permet même de passer rapidement au développement d’applications sur appareils mobiles :

• AppInventor
• Thunkable

La liste présentée ci-dessus n’est pas exhaustive. Elle représente par contre, des outils que nos élèves peuvent utiliser dans leurs classes.

Formations

Le RÉCIT MST offre gratuitement (par le réseau RÉCIT) de la formation (sur Scratch et autres outils de programmation pour la classe) dans les commissions scolaires du Québec. Nous pouvons également supporter les conseillers pédagogiques pour planifier des projets de formation. Contactez-nous pour en savoir plus (comment, quand, sur quoi...).

Nous avons aussi des formations en ligne sur le Campus du RÉCIT.

Pierre²